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Soleil d'encrier: réflexions littéraires diverses de Julie Gravel-Richard
Soleil d'encrier: réflexions littéraires diverses de Julie Gravel-Richard
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25 novembre 2008

Salon du Livre de Montréal 2008: vendredi 21 novembre

Lors du Salon du Livre de Rimouski, j’étais partie de Québec le matin même, arrivant un peu juste pour ma séance de dédicace, sans même avoir eu le temps de manger un morceau. Cette fois-ci, je voulais pouvoir m’acclimater, me mettre dans l’ambiance, donc mon amoureux et moi étions partis la veille afin d’être déjà dans les parages le jour même. Arrivés à Place Bonaventure vers midi, nous avons eu tout le temps voulu avant ma première dédicace qui avait lieu à 15h.

J’ai commencé par aller saluer l’équipe de Septentrion au stand de Dimedia. Déjà, mon amoureux me poursuivait de l’objectif de la caméra. Il s’était mis en tête de prendre beaucoup de photos de ce Salon. J’en étais plus amusée qu’agacée. Même si j’ai parfois joué à la « groupie », ça allait me faire de beaux souvenirs!

IMG_6533Ensuite, j’ai été voir Katia Belkhodja, l’auteure de La peau des doigts, une de nos recrues 2007 afin de la saluer, de lui reparler un peu de son roman et d’obtenir une dédicace. C’est une jeune femme très sympathique, souriante et douce. Ensuite, nous sommes tombés sur la conférence de Ken Follet. Nous y avons assisté avec curiosité et plaisir, importunés toutefois par la manie exécrable de Gilles Archambaut, l’animateur, qui corrigeait systématiquement les erreurs de conjugaison de Follet ou ses masculins et féminins… Un Anglais qui s’exprime très bien en français, est-ce possible de lui donner une chance?

(Photo: Kathia Belkhodja et moi)

Après la conférence, poursuivant notre tour d’horizon, nous sommes tombés sur le trio de Les pieds dans la marge, cette chouette émission d’ados que mon amoureux aime particulièrement et qu’il a fait découvrir à toute la famille. Nous nous sommes empressés d’acheter le coffret DVD de la première saison, pour nous la faire dédicacer. J’ai assumé mon rôle de groupie (même si le «vrai» groupie était derrière la caméra!).IMG_6541

(Photo: Félix, moi, Mathieu et Jean-Sébastien, les joyeux lurons de Les pieds dans la marge)

Le temps était déjà arrivé pour ma première heure de dédicace.

On m’a installée aux côtés de Yves Lever, l’auteur de Anastasie ou la censure du cinéma au Québec. Coïncidence : c’est l’oncle de la conjointe d’un de mes collègues et ami. Nous avons discuté un peu, Monsieur Lever et moi, durant cette heure où, en ce qui me concerne, personne ne s’est présenté pour une dédicace. Qu’à cela ne tienne : je comptais bien sur ma nombreuse famille établie à Montréal pour venir me voir entre 20h et 21h… Monsieur Vaugeois s’est arrêté pour discuter avec nous. Il m’a dit avoir lu Enthéos qu’il a beaucoup aimé. Il avait des questions concernant certains éléments du roman, mais ce n’était plus assez frais dans sa mémoire. Éric m'a présenté également une auteure qui publiera bientôt un premier roman sous sa direction. Elle avait lu Enthéos et nous avons parlé un peu du roman mais surtout de la démarche d'édition, des corrections, du retravail de nos manuscrits respectifs. Elle m'a résumé l'histoire de son roman, dont Éric pense beaucoup de bien. Ce sera à surveiller.

Vers 16h, je laissais la table à Jacques Lacoursière, et repartais à la chasse aux dédicaces. Un saut du côté de Stéphane Dompierre dont j’ai beaucoup aimé son Jeunauteur. Très sympa, en plus. Il connaissait même le titre de mon roman et se souvenait vaguement m’avoir croisée au Musée de la civilisation lors de l’événement de la rentrée littéraire. À côté de sa table se trouvait Annie L’Italien, une Recrue dont le roman m’avait divertie de manière fort sympathique. Je n’avais malheureusement pas son roman sur moi, mais elle m’a dédicacé un signet.

IMG_6558(Photo: file d'attente pour Atiq Rahimi... me voyez-vous? Il faut agrandir la photo en cliquant dessus!)

Je surveillais l’heure de la dédicace d’Atiq Rahimi, le lauréat du prix Goncourt 2008. Quinze minutes avant son arrivée, il y avait déjà une bonne file d’attente. J’avais acheté son roman, un peu auparavant, prévoyant le coup (mais pas le coût : 30$, ouch! Pour une plaquette de 160 pages…). J’ai fait la file, lisant les premières pages de ce roman dont l’écriture, saccadée, m’a plu. Lorsque ce fut mon tour, j’ai abordé Atiq Rahimi en le félicitant pour son prix et en le questionnant sur tout le flafla médiatique entourant l’événement. Je lui ai demandé si ça changeait beaucoup de choses pour lui, à quoi il m’a répondu qu’il me le dirait lors de notre prochaine rencontre (!) étant donné que tout était trop récent pour avoir assez de recul. J’ai aussi dit que j’aimais beaucoup son titre, Syngué Sabour (Pierre de patience), très beau et évocateur, et nous avons parlé du titre de mon propre roman, Enthéos, et de ce que cela signifie. Il a voulu avoir un signet ou une carte (je me suis maudite intérieurement, car je n’en avais pas sur moi…) Tant pis, j’allais ensuite partir en chercher chez Septentrion, en remettant un au passage à l’éditeur d’Atiq Rahimi, me promettant bien que, dorénavant, j’aurais toujours quelques signets d’Enthéos sur moi!IMG_6561

J’étais néanmoins contente d’avoir entrevu Atiq Rahimi, qui n’a pas que des beaux yeux perçants (ce qui n'enlève rien...), mais qui dégage beaucoup de sérénité et de calme. Souriant, parlant doucement. Oui. Une belle personne.

(Photo: Atiq Rahimi me dédicaçant Syngué Sabour)

Au détour d’une allée, je tombai sur mon grand ami Louis-René Beaudin, animateur à CIBL (qui m'a reçue en entrevue la fameuse journée du 1er octobre), qui venait tout juste de terminer son émission qu'il animait en direct du Salon. Nous sommes allés manger une pointe de pizza en attendant l’heure de mon atelier.

La suite demain!

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Commentaires
V
Bon, je suis chanceuse, le lisant le lendemain, j'ai déjà la suite ... alors, j'y cours !
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J
Béo: Un peu de tout, en fait: le contact auteur/lecteur est vraiment LA raison d'être du Salon du Livre, selon moi. Mais en même temps, les auteurs sont aussi des lecteurs... et ils lisent d'autres auteurs! Finalement, c'est le même rapport auteur/lecteur. Pour les photos, j'ai été bien contente de voir l'efficacité de mon amoureux! Mais ma grande déception, c'est que nous ne nous soyons pas photographiés ensemble...<br /> <br /> Sarah-Emilie: Oh! Cocotte! Tu aurais dû me donner un petit coup sur l'épaule! On aura sans doute d'autres occasions de nous voir (Le Salon de Québec?) Pour l'arrivée en avance, c'est tellement mieux! On peut se promener un peu et décanter, avant de plonger.<br /> <br /> Carine: Tant mieux si ça te donne une petite idée de l'ambiance! À bientôt!
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C
Merci pour ce chouette résumé !
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S
J'aime bien arriver au salon en avance, histoire de faire le tour, de me repérer, de sentir l'atmosphère...<br /> <br /> Tu vas rire, mais je suis presque certaine de t'avoir vue samedi, mais tu étais en grande conversation et je n'ai pas voulu te déranger. On se reprendra au salon de Trois-Rivières ou à Québec.
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!
Merci de nous faire partager ces beaux moments de TON Salon. <br /> <br /> C'est beau la rencontre entre l'auteur-re/lecteurs, mais c'est important aussi de vivre la connivence qui peut exister entre auteurs. <br /> <br /> Les photos sont toutes très belles.
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Soleil d'encrier: réflexions littéraires diverses de Julie Gravel-Richard
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