"Etre" au Salon du Livre de Montréal
J’avais reçu ma cocarde d’auteur il y a quelque temps déjà, par la poste.
En consultant le site Internet du Salon du livre, j’avais fait une petite liste d’auteurs à aller rencontrer, en indiquant leurs heures de dédicaces, le numéro de leur stand. J’avais fait une pile de livres à faire dédicacer.
J’avais ma plume. J’avais mon sourire.
Je n’avais pas trop d’attentes et pas d’appréhensions particulières.
Non.
J’étais prête. Sereine.
Je m’étais dit que ce serait une belle expérience.
Je n’avais pas envie que ça soit moche, stressant. Blasant.
Je voulais juste «être» là. Participer. Prendre ce qui se présenterait.
Rien de plus. Rien de moins.
Et mon Salon du Livre de Montréal s’est révélé plein de bonnes surprises, de rencontres intéressantes. Certaines trop brèves, voire superficielles, m’ont laissé de curieuses impressions. D’autres ont donné lieu à de vrais coups de cœur, intenses et authentiques.
Pour moi, il y a eu deux volets à ce Salon : celui que j’ai vécu en tant qu’auteur, l’autre que j’ai abordé comme visiteuse.
Le volet auteur était concentré pendant la journée de vendredi et consistait en deux séances de dédicaces et un atelier sur la «relève intérieure». Cet horaire me laissait amplement de temps pour visiter d’autres auteurs, au gré de leur disponibilité, de croiser d’autres collègues blogueurs avec qui j’avais rendez-vous ou encore de discuter avec mon directeur littéraire et toute la joyeuse bande de chez Septentrion!
Bref, je n’ai pas eu de temps pour m’ennuyer!
Demain, je vous ferai le récit détaillé de ces deux journées.