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Soleil d'encrier: réflexions littéraires diverses de Julie Gravel-Richard
Soleil d'encrier: réflexions littéraires diverses de Julie Gravel-Richard
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4 octobre 2008

Une journée exaltante

Mercredi midi, après notre entrevue chez Christiane Charette, Éric et moi sommes allés dîner et décompresser un peu.

Éric était particulièrement content de l'entrevue. Moi, j'avais la tête vide, ayant complètement oublié ce que j'avais bien pu dire, penser, etc. Évidemment, j'étais moins enthousiaste qu'Éric, justement parce que mes impressions étaient moins claires.

Mais j'étais aussi préoccupée par le reste de la journée, notamment par ma rencontre avec Tristan Malavoy-Racine, responsable de la section littéraire du journal Voir. Le rendez-vous avait lieu au Café Crème, sur la rue Ste-Catherine. Nous nous y sommes rendus quelques minutes à l'avance.

Tristan est arrivé avec quelques minutes de retard. Pas grand-chose. Juste le temps de me faire douter que l'entrevue soit peut-être annulée. Mais ce n'était pas le cas. J'ai donc fait la rencontre du fameux Tristan Malavoy-Racine, qui connaît un peu Éric. Alors que ce dernier prenait ses affaires pour nous laisser seuls (Éric caressait vaguement le projet de retravailler son manuscrit pour son prochain recueil de nouvelles qui devrait sortir en janvier), Tristan lui a proposé de rester, en me consultant. Je n'avais aucune objection. Ainsi, nous avons discuté du roman, des thèmes et symboles que j'ai utilisés (j'ai d'ailleurs trouvé que Tristan est celui qui s'est le plus intéressé, jusqu'à présent, à l'aspect symbolique du récit). Il a aussi été question de la nouvelle direction de Hamac, de sa belle présentation (non mais, ils sont beaux, les Hamac, non?). Tristan avait presque terminé le roman. Il m'a avertie qu'il y aurait un aspect "critique" également, qui viendrait avec l'entrevue. J'ai bien hâte de voir ce qu'il aura pensé du roman, car j'ai eu du mal à cerner son attitude et à intrpréter ses réactions lors de notre conversation.

Vers 15h30, nous étions à l'autre bout de la ville pour notre passage à CIBL. C'était Louis-René Beaudin, un de mes grands amis, qui nous recevait à son émission, et le contact a été très chaleureux. Entre les deux blocs de l'entrevue, il a même fait jouer la chanson des Colocs "Ma petite Julie", un clin d'oeil aux circonstances des débuts de notre amitié.

Enfin, à 17h, nous étions devant la Cinémathèque pour le lancement de la rentrée. L'activité était organisée par quatre maisons d'édition "engagées": Lux, Éco-Société, Remue-Ménage et Septentrion. Une quinzaine de libraires ont répondu à l'appel. Quelques auteurs étaient présents pour parler de leurs livres. J'ai moi-même présenté Enthéos brièvement. L'ambiance était décontractée. J'ai discuté avec les gens, certains sont venus me parler de mon roman qu'ils avaient lu.

À 22h, nous étions sur le chemin du retour. Fourbus. Contents, cependant. Encore fébriles de tant d'émotions. La tête bourdonnante. Vers minuit, nous nous sommes entendus en reprise à Christiane Charette. Curieuse impression que de se réécouter parler! Enfin, j'avais une idée plus claire de notre entretien. J'ai été très satisfaite de mes réponses et de la participation d'Éric.

Franchement, c'était une journée exaltante. 

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Commentaires
S
Avec toutes ces rencontres et ces échanges autour de ton livre, la période actuelle est effectivement exaltante. Et c'est un plus grand plaisir encore quand tu te retrouves face à quelqu'un qui a su le lire avec un regard différent, capable d'aller chercher le sens derrière les mots, comme cela semble avoir été le cas ici.<br /> Après ce beau départ, je te souhaite que cela continue.
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V
Ah, je me languissais d'entendre parler, de la journée, oui, mais surtout du fameux Tristan. Je ne m'inquièterais pas pour la critique. Je lis ses critiques depuis très longtemps (enfin, j'exagère peut-être un peu) mais il sort toujours beaucoup de bons côtés, et arrive aux petits "hics" tout en douceur, presque mine de rien. <br /> <br /> Je ne suis pas surprise qu'il se soit penché à l'aspect symbolique, tu ne peux pas attendre autre chose d'un poète et il l'est dans l'âme. Que j'ai hâte à cette entrevue écrite dans le Voir, que j'ai hâte !
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!
C'est l'essentiel que tu sois satisfaite de cette grande journée. On ne peut pas refaire le monde et encore moins nos actions passées. <br /> <br /> Le tout n'a pas besoin d'être parfait mais juste correspondant à Toi ce jour-là!
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D
Wow! Bravo! Je reviens sur ton blog après plusieurs jours d'absence. Tout va vite et se déroule bien pour toi et ton roman. J'en suis à la moitié de mon côté, tu pourras donc t'attendre à voir une critique sur mon blog bientôt. Je pourrai ensuite relire tranquillement les débuts de ton aventure littéraire jusqu'aux critiques avec un autre oeil! Pour ne pas te laisser en haleine, mon homme (pourtant difficile côté roman) l'a trouvé excellent! Bises ma belle!
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Soleil d'encrier: réflexions littéraires diverses de Julie Gravel-Richard
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