Virée rimouskoise

Hier, j’ai vécu ma première expérience de Salon du Livre et ça s’est bien passé. Il était 12h30 quand mon chum m’a déposée à l’hôtel Rimouski où se déroulait l’événement. À la réception, on m’a accueillie, donné ma pochette d’auteur, ma cocarde et les informations nécessaires pour mon séjour. J’ai su qu’il n’y avait que deux inscriptions pour l’activité « Confidence d’auteurs », ce qui ne m’a pas surprise outre mesure.

J’ai trouvé le kiosque 49 où était installé Septentrion, rencontré Carole qui tenait le fort (Éric n’était pas bien loin non plus). Déjà, un de mes anciens amis d’université m’attendait, descendu de Cacouna pour venir me voir (ça faisait des années!), une autre copine est passée au kiosque (son chum est bédéiste et elle en a profité pour venir faire signer son exemplaire acheté au lancement mais que je n’avais pas eu le temps de dédicacer…). Un peu de jasette, donc. Mon conjoint et Pinpin sont arrivés par après. Il y avait vraiment beaucoup de monde au Salon, étant donné que les familles y étaient venues nombreuses. Il faisait un peu chaud et on était parfois bousculé, mais rien de bien grave.

Un autre auteur, Jacques Hébert, est venu me voir (Éric avait discuté avec lui précédemment et moussé mon roman, je crois!). Il a acheté mon livre et je le lui ai signé. C’était ma première vente. J’appris un peu plus tard que Jacques Hébert (dont le nom me disait quelque chose : c’est certain, c’est aussi le nom d’un de nos grands amis!) est le conjoint de Louise Portal. J’allais d’ailleurs avoir l’occasion de la saluer en soirée.

Une heure, c’est vite passé! Ainsi, il était près de 14h quand une organisatrice est venue nous chercher, Éric et moi, pour nous conduire dans le petit salon où se tenaient les « Confidences d’auteurs ». Nos deux participantes se sont présentées et nous avons débuté cet entretien qui portait sur le travail auteur-directeur littéraire. Étant donné qu’elles étaient toutes deux enseignantes de français et intéressées par le monde de l’édition et de la création, ce fut une discussion très agréable.

Encore une heure passée comme l’éclair. Il était 15h et j’avais enfin un peu de temps pour aller manger un morceau, ce qui devenait une urgence. On m’a conseillé le Crêpe-chignon et ce fut un excellent choix. À 16h, j’étais de retour au kiosque pour une autre heure de signature. J’ai su qu’Éric avait vendu un autre Enthéos à une des participantes de l’atelier (mais je n’ai pas eu l’occasion de faire de dédicace, étant absente et la dame n’ayant pas le temps d’attendre mon retour). Une autre de mes amies de longue date retrouvée récemment (vive Facebook!) est venue me voir et me faire signer son exemplaire. Encore une belle discussion animée! Mais cette fois, après le départ de mon amie, j’ai eu ma première vraie expérience d’auteur au Salon du Livre : regarder passer les gens.

Qu’à cela ne tienne! J’ai discuté avec Éric et pas une seconde je ne me suis ennuyée.

À 17h, nous sommes allés prendre un apéro et grignoter un peu, Éric, mon conjoint, fiston et moi. Une autre heure vite passée.

Finalement, je suis retournée faire ma dernière séance de signature. Un autre de mes amis est venu me voir pour acheter mon livre, le faire signer et me parler un peu. Enfin, monsieur Lacoursière (notre vedette, chez Septentrion!) est arrivé pour sa propre séance de signature. J’ai donc quitté mon poste, salué Éric et Carole et c’était déjà terminé que cette tournée-éclair au Salon de Rimouski!

Bilan : trois exemplaires vendus, cinq dédicaces (oh! J’oubliais que j’ai aussi dédicacé des signets à deux dames), des discussions à bâtons rompus, et certainement pas le temps de m’ennuyer! Un seul regret : ne pas avoir pris le temps de bouquiner et de rencontrer d’autres auteurs. Mais mon horaire et la présence de fiston ne facilitaient pas le flânage… Je me reprendrai à Montréal!

Que dire aussi de cette belle occasion de voir le Bas-St-Laurent et la Gaspésie et d’aller visiter amis et parenté! Des paysages splendides, malgré la pluie et la brume de novembre. Un très agréable et chaleureux séjour rimouskois!

Comments

[Julie GravelR]

Maphto: En effet, ce n'est pas beaucoup d'exemplaires vendus... (Bon, le dimanche, Éric en a vendu un quatrième). Mais c'est un bon indicateur quand même. Ça remet les yeux à la bonne place (déjà que je n'avais pas particulièrement d'attentes!) Je ne sais pas ce que ça donnera à Montréal, maintenant.

Martin: C'est vrai que pour faire des emplettes et bouquiner, on est souvent plus à l'aise en librairie. Et je comprends très bien que pour bien des gens, ça n'est pas tentant de s'arrêter, de prendre un livre dans ses mains et de le feuilleter afin de s'en faire une idée DIRECTEMENT sous les yeux de l'auteur! Même moi ça me met mal à l'aise! Je trouve cependant que c'est une belle occasion d'aller rencontrer des auteurs qu'on connaît déjà un peu ou dont on a entendu parler.

Béo: Oui, bien des gens "connus" en effet!!! :))) Sérieusement, j'ai bien aimé mon expérience et j'ai très discrètement salué Louise Portal. Et moi, à part le Salon du livre de Québec en avril dernier où j'ai vraiment fait des dépenses folles et alimenté de façon démesurée ma PAL, je reste assez modeste dans mes achats... Mais dans certains cas, quand les auteurs sont sur place, qu'on a déjà entendu du bien de leur bouquin... Ça peut être tentant d'aller se chercher une dédicace! Par exemple, c'est ce qui m'est arrivé avec Andreï Makine...

Gilles D.: Eh bien, il faut savoir que je suis descendue jusqu'à St-Ulrich (à 15 minutes de Matane). Et que sur la route on indiquait les kiosques d'information touristique de la région de la Gaspésie... Alors je me suis dit qu'on n'en était pas loin!

[Gilles D]

Hummm... pour ton information, à Rimouski tu es toujours dans le Bas Saint-Laurent... En fait, la Gaspésie ne commence que de l'autre côté de Matane...

[!Béo!]

Moi j'en reviens pas que Louise Portal était à Rimouski... en plus de l'auteure J. G. R.!!! :)

Perso, pour avoir déjà écumé bien des Salons du livre... j'ai rarement acheté sur place. Moi aussi, je préférais aller en librairie par la suite.

[Martin]

Y'a pas à dire c'était une journée bien remplie! Pour ce qui est des ventes, j'ai l'impression que les salons profitent surtout aux best-sellers et aux livres de cuisines. En fait, je n'y connais pas grand chose à ces foires du livre, mais personnellement je les envisage davantage comme l'occasion de faire de belles rencontres. De manière générale, je préfère faire mes emplettes littéraires en librairie. Par contre, je me souviens d'un très bon moment passé à discuter avec Sergio Kokis au salon de Québec; faut dire que Kokis n'est pas difficile à faire parler...

[Maphto]

C'est vraiment pas beaucoup 3 exemplaires vendus. J'aurais cru que ça se vendrait plus. Enfin, ça marchera peut-être plus à Mtl. :)