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Soleil d'encrier: réflexions littéraires diverses de Julie Gravel-Richard
Soleil d'encrier: réflexions littéraires diverses de Julie Gravel-Richard
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1 avril 2008

Signature du contrat

signatureCe n'était plus qu'une formalité, maintenant, la signature de mon contrat d'édition. Hier, cela fut fait. J'ai pris rendez-vous avec Éric et je suis passée le rencontrer chez Septentrion.

Nous avons repassé chaque point du contrat. J'avais déjà examiné le contrat type et je le connaissais bien. De plus, j'avais lu l'Amour du livre de Denis Vaugeois, le fondateur de la maison d'édition Septentrion, qui illustre bien les valeurs prônées par sa boîte et j'avais aussi lu les conseils donnés par l'UNEQ en ce qui concerne le contrat d'édition. Bref, j'étais prête.

J'ai signé le contrat tel quel. Je n'ai demandé aucune correction, n'ai fait raturer aucune clause. Nous avons discuté de tous les points en profondeur, Éric m'expliquant tout et moi fort réceptive. À travers cet examen minutieux, nous avons discuté de plein d'autres choses, entre autres des étapes à venir dans le processus d'édition de mon roman.

La date de remise du manuscrit final reste le 1er mai (avec possibilité d'étirer un peu, au maximum au 15 mai). J'aurai 15 livres pour mon propre usage à la parution du roman. Je toucherai 10% sur les ventes de mes romans en librairie et Éric aura 2%. En gros, ça résume les clauses principales.

Environ une heure et demie plus tard, je repartais avec mon contrat signé dans mon sac.

Normalement, j'aurais dû être excitée. Contente. Enthousiaste.

Je le suis, c'est certain. Mais en même temps, je me sens très "terre à terre". Je vois tout ce qui reste à faire d'ici la parution du livre. Je vois les défis sur mon chemin pour faire connaître mon roman. Pour qu'il soit lu. Je me dis que mes chances ne sont pas très bonnes de dépasser les 500 exemplaires vendus. Je ne rêve pas de notoriété, je veux seulement toucher mes lecteurs. Ceux qui, comme aime à le dire Éric, ont à croiser la route de mon roman, puisque, selon lui, chaque livre trouve son lectorat.

Alors tout ce que je souhaite, c'est qu'Enthéos trouve son lectorat.

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Commentaires
D
Béo: Dans ce cas, tu me rassures. Pas que ça me réjouisse que Michel Tremblay ne soit pas lu en France, mais que certains auteurs y percent un peu. Mais bon. C'est sûr que si les Français associent notre littérature à Marie Laberge... ça ne joue pas beaucoup pour nous côté qualité littéraire. Mais il y a pire!
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!
J'ai bien du mal à trouver aussi, même à la FNAC qui est le pendant d'Archambault en France et en Suisse. <br /> <br /> Par contre: la trilogie Le goût du bonheur de Marie Laberge se trouve même dans les kiosques des gares!!!! <br /> <br /> Je crois que ce style est plus accessible que Tremblay pour le commun des lecteurs d'ici.
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D
Béo: C'est fort possible que Dimédia soit présent en France. Toutefois, mon directeur littéraire m'a désillusionnée concernant mes chances de percer en France... Quand on sait que même Michel Tremblay s'y vend difficilement, ça replace un peu les illusions! Je pense que pour beaucoup de Français (pas tous, c'est certain), la littérature québécoise est une sous-littérature.<br /> <br /> Alcib: Il est fort possible en effet que nos deux paliers de gouvernement actuels ne soient pas très actifs dans la mise en valeur de notre littérature à l'étranger. En espérant que ça change pour le mieux le plus tôt possible!
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A
* Je voulais écrire « la présence culturelle du Québec à Paris et en Europe »
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A
Oui, Béo, tu as raison. Dimédia diffuse plusieurs maisons d'éditions françaises, comme Le Seuil, José Corti, Christian Bourgois, les Presses Universitaires de France, les éditions de Minuit, etc. Hélas, je crois que la présence culturelle du Québec, surtout sur le plan littéraire, a perdu du terrain avec deux gouvernements canadiens (Québec et Ottawa) pour qui la culture ne représente pas grand-chose, à se demander même si les ministres de la culture et les premiers ministres eux-mêmes savent lire.
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Soleil d'encrier: réflexions littéraires diverses de Julie Gravel-Richard
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