« Mon » Salon du Livre de Québec: un bilan
Peut-être parce que ce Salon avait lieu dans ma ville, peut-être aussi parce que j’avais la tête ailleurs ou parce que l’intensité du Salon de Montréal a éclipsé celle de Québec, j’ai trouvé mon expérience beaucoup moins fatigante, moins prenante. Et c’est tant mieux.
Que j’ai trouvé ce Salon moins prenant n’exclut pas que j’ai eu beaucoup de plaisir lors de mes présences au Centre des Congrès. L’animation du jeudi après-midi, qui réunissait Pierre Falardeau, Annie Cloutier et moi-même à tour de rôle autour de Stanley Péan s’est très bien déroulée. Les questions qui m’ont été posées étaient intelligentes, pertinentes et venaient de quelqu’un qui avait lu attentivement le roman (en l’aimant, ce qui est toujours un « plus »…) Quinze minutes furent vite passées.
Au gré des séances de signatures et entre celles-ci j’ai pu croiser plusieurs auteurs. Chez l’Instant même, dont le kiosque jouxtait celui de Septentrion, des collègues de Garneau ont tenu le fort (Georges Desmeules pour son roman Projet Syracuse et Philippe Mottet pour son essai De la prison à la chambre) et nous avons discuté un peu littérature et dérivés. J’ai rencontré Nathalie Jean dont le recueil de nouvelle Je jette mes ongles par la fenêtre reçoit d’excellentes critiques. J’ai été saluer Audrey Parily qui lançait son roman de « chik litt » Passionnément givrée en mars, visité Michel Jean dont j’ai lu et apprécié son livre Envoyé spécial, croisé Martine Latulipe récipiendaire du Prix de la Ville de Québec, section jeunesse (qui est venue chercher son exemplaire d’Enthéos et de Être, de Éric Simard).
J’ai croisé aussi quelques copains bédéistes, Jean-François Bergeron (Saint-Germain et Le Crépuscule des dieux) et Phlpgrrd (Les ravins, Béatrice). Leif Tande, on s’est manqué…
Et puis c’était l’occasion de discuter et rigoler avec les potes chez Septentrion, auteurs et équipe éditoriale. Ainsi j’ai pu saluer Caroline Allard (notre Mère indigne), Pierre-Léon Lalonde (Un taxi la nuit), Emmanuel Bouchard (Au passage) avec qui j’ai fait mes trois séances de signatures, et bien entendu mon cher directeur littéraire, Éric Simard.
Ce fut donc un beau Salon, avec un extraordinaire soleil printanier au dehors, et de belles rencontres au gré des allées et venues.
Oh. Pour les maniaques des chiffres, je ne sais pas combien d’Enthéos se sont vendus pendant le Salon, mais j’en ai signé sept.
Les organisateurs du SILQ pour leur part parlent d’environ 60 000 visiteurs pour l’édition 2009, comme le rapporte Le Devoir.