En vrac

Vous savez, ce n'est pas par manque d'inspiration que je ne nourris pas régulièrement ce blogue. C'est simplement que le temps file à une vitesse folle, que tous les aspects de ma vie ne sont pas toujours compatibles les uns avec les autres. Et que, comme aujourd'hui, je me rends compte que j'ai déjà pris du retard pour parler de mon expérience d'atelier à la Libraire Monet... et que je n'ai pas eu le temps de terminer mon compte-rendu du Salon du Livre de Montréal... Ce qui fait qu'une immense lassitude me prend. M'enlève l'envie de tout détailler. Me laisse simplement ce qu'il faut d'énergie et de souffle pour écrire ici un bric-à-brac d'impressions.

Alors voilà:

Samedi 22 novembre: expérience de visiteuse au Salon de Montréal. Ai vu et parlé à plusieurs auteurs: Jean Barbe, Michel Tremblay, Catherine Mavrikakis. Revu Mélanie Gélinas. Passé du temps avec les blogueuses Jules et Karine. Assisté à un atelier sur la nouvelle auquel participaient Emmanuel Bouchard, Martin Vézina et Guillaume Corbeil. Ai eu de bonnes nouvelles pour les ventes d'Enthéos. Ai été surprise de savoir que Mavrikakis connaissait mon roman. Ai surmonté mes peurs devant Jean Barbe. Ai aussi eu d'excellents commentaires sur Enthéos d'un ami qui a de bons contacts dans les médias. Suis ressortie galvanisée de cette journée... qui s'est par ailleurs fort mal terminée.

Samedi le 29 novembre: Atelier à la librairie Monet
Belle énergie lors de cet atelier. Contente de revoir Anne-Pascale. Toujours aussi plaisant de discuter écriture et travail d'édition en compagnie d'Éric Simard. Très bon contact avec l'assistance. Ai abordé un sujet qui commence à me préoccuper: le prochain projet. Rencontre avec un blogueur de la première heure, Michel SD, ainsi qu'avec Carine, lectrice fidèle de mon blogue. Un seul visiteur provenant du public. Bilan: quatre participants en tout, mais il faut compter les clients de la librairie qui ont écouté l'entretien en continuant leurs emplettes. Un peu de déception? Si peu.

Publication de la liste préliminaire des Prix des Libraires en début de semaine. Déception (mais y ai-je vraiment cru?) de ne pas voir Enthéos parmi les romans québécois retenus. Petit découragement momentané. J'essaie de me consoler avec la nomination de La deuxième vie de Clara Onyx de la collection Hamac... On me souffle à l'oreille qu'Enthéos était quand même dans la lutte... mais bon.

Devant moi: la fin de session au cégep. Et l'écriture. Enfin.

Comments

[Julie GravelR]

Jules: Juste de me dire que je vais réécrire, j'en ai aussi la chair de poule! Pour répondre à ta question (et j'en reparlerai sans doute dans un billet) je ne fais pas vraiment de plan, mais un "brainstorm" où je jette mes idées en vrac sur papier. Je pars surtout avec des thèmes centraux, des symboles. Ensuite, je me fais une idée de la trame du récit, puis il faut aussi que je me décide pour la narration. Ensuite, il y a l'inspiration du moment, et ça, ça arrive au jour le jour.

Venise: Je me dis que ce style hachuré est bien celui de l'urgence et de l'intensité. C'est celui qui me vient spontanément. Qui me prend le moins de temps. Je me branche directement sur l'émotion du moment.

Audrey: Je commence à avoir une idée de plus en plus claire du prochain livre. Des flashs, si tu veux. J'en parlerai bientôt.

Leif: J'ai essayé de voir le plus de gens possible, du moins ceux à qui j'avais quelque chose à dire, ceux que j'avais lu ou encore que j'avais envie de lire... Pour le prix des Libraires, je ne m'étais pas illusionnée non plus.

Lux: Paix, harmonie, ressourcement... Je pense que l'écriture me permet justement d'atteindre cet état. Souhaitons donc que l'inspiration soit au rendez-vous!

Béo: Oh, que oui! Le plus grand luxe que je m'accorde est celui d'écrire. Les corrections sont maintenant presque terminées... et les idées se précisent. Bref, de l'écriture en vue!

Phil: Oui, j'ai parlé à Michel Tremblay quelques minutes. Je lui ai notamment raconté mon émotion lorsque j'ai assisté à sa pièce Encore une fois si vous le permettez, extraordinairement jouée par Louison Davis. Dans cette pièce, c'est la mère de Michel Tremblay, Nana, qui est au centre et qui porte le texte et l'émotion. J'ai ri, j'ai pleuré... et j'ai perçu avec acuité l'amour que porte Michel Tremblay pour sa mère... Et il se trouve que justement, j'étais allée voir cette pièce avec ma mère.

Béo: Ah! Alors tu liras bientôt le roman? Je te souhaite une très bonne lecture!

[!Béo!]

Je voulais juste te dire que j'allais recevoir bientôt un exemplaire d'Enthéos en cadeau!!!! Ahhhhhhhhh que j'ai hâte!

C'est Ophélie qui va me faire ce grand honneur/bonheur!

[phil]

Tu as parlé à Michel Tremblay !

[!Béo!]

Tout ça t'a fait une période extrêmement occupée et chargée en émotion. Vivement la fin de la session pour que tu te gâtes un peu... en écrivant, he he!

[Lux]

Avec tout ce que tu ramasses d'expériences et d'émotions depuis plusieurs mois en accéléré, je te souhaite que cette période d'écriture que tu recherches te permette de vivre: paix, harmonie et ressourcement.