Âme, mort, douleur
Jeudi dernier, j'ai revu Éric, mon directeur littéraire. Il avait lu la troisième version du roman et nous avons passé en revue ses remarques, page par page, attablés devant un bol de café au lait.
Au moins, le manuscrit, dans sa version actuelle, est solide. Mes corrections qui ont consisté, entre autres, à fusionner certains chapitres et à en ajouter un autre, ont porté fruit. Le roman a gagné en densité, en rythme. La fin est encore à peaufiner, mais seulement dans les détails.
Maintenant, je tombe dans les corrections qui se font "à la loupe", si on veut. Il n'est plus question de reprendre des chapitres entiers ou de trouver l'inspiration pour de nouvelles idées. On travaille avec ce qui est là. Pour améliorer des tournures de phrases, éviter des répétitions, resserrer des paragraphes. Un chapitre sera enlevé. C'est la seule "grosse" correction prévue. Le reste, c'est la dentelle.
Un conseil d'Éric: porter attention à l'usage excessif des mots "âme", "mort" et "douleur". C'est vrai qu'ils reviennent régulièrement, au fil du texte. C'est un peu normal, en même temps. Ces trois mots, côte-à-côte, résument presque l'essence du roman!
Voilà donc où j'en suis.
La semaine qui commence est la relâche du cégep. J'ai un peu de temps devant moi pour effectuer mes corrections, à travers, bien entendu, d'autres obligations. Mais je vais mettre l'énergie nécessaire sur mon texte afin de présenter une nouvelle version en début de semaine prochaine. C'est alors que l'autre co-directrice de la collection Hamac lira le roman pour la première fois. Une étape qui m'inquiète un peu, il est vrai! Mais une chose à la fois.