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Soleil d'encrier: réflexions littéraires diverses de Julie Gravel-Richard
Soleil d'encrier: réflexions littéraires diverses de Julie Gravel-Richard
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10 août 2007

L'incertitude et le doute

Au_creux_de_lame_BBonvinJ'avance à tâtons dans mon entreprise de correction de mon roman.

J'avais senti une vague de satisfaction, l'autre jour, en relisant la première mouture retouchée de mon manuscrit... Puis, depuis quelques jours maintenant, je doute.

Quand je laisse reposer le manuscrit quelque temps, c'est toujours ce qui arrive: ce doute, cette incertitude qui m'assaille. Je me demande si tout cela en vaut la peine, si je ne me fourvoie pas avec une histoire qui tient mal la route. Après tout, qui va s'y intéresser?

Je relis des passages du roman et une voix dans ma tête me dit: "Pourri, pourri, c'est pourri!"

Peut-être est-ce parce que je m'attaque, justement, à des passages moins réussis qu'il me faut retravailler? Ces passages qui, sans être "pourris", doivent être réécrits pour atteindre un autre niveau? S'élever un peu plus haut que la simple et banale médiocrité?

Mais une chose est sûre, je dois poursuivre cette démarche de réécriture jusqu'au bout. Malgré ces phases  passagères de découragement...

Illustration: Au creux de l'âme, huile sur toile par Barbara Bonvin, une artiste que j'aime beaucoup.

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Commentaires
D
Alcib: En effet, l'équilibre est difficile à trouver. Je pense que je serai bientôt due pour une visite chez le "médecin", à savoir mon directeur littéraire... Mais seulement quand le manuscrit retouché en vaudra la peine. Ça s'en vient... tranquillement.<br /> <br /> Seb: Je suis d'accord que sans le doute, on risque de se satisfaire trop vite de ce qui n'est pas au point. Le doute est un peu notre "esprit critique" face à notre oeuvre... Même si c'est toujours difficile de rester objectif face à notre travail. <br /> <br /> Venise: C'est une bonne idée que tu as eue, avec ton conjoint. Quand j'aurai plus confiance en moi, je pourrai envisager une telle chose et l'écrire, moi aussi!<br /> <br /> MichelSD: Ah... Oui. Je sais bien que c'est normal... Mais parfois, on se sent vraiment "moche". Mais je continue à travailler malgré tout. Je combats cette force "noire" à grands coups de rationalité!<br /> <br /> Llyn: J'essaie d'utiliser mon doute pour me relancer, me faire réfléchir... Et dans tout ça, je me dis intérieurement que je ne dois pas écouter ma voix négative.
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L
Ne laisse pas le doute te décourager. C'est surement le compagnon le plus fidèle de l'écrivain, mais il ne doit servir qu'à relancer la machine, pas à l'enrayer.<br /> Courage pour cette deuxième phase de correction!<br /> *pensées*<br /> Bises!
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M
Danaée... Le doute est dans la «normalitude» de l’écivain(e). Il y aura d’autres doutes dans ce processus. Doute ou insatisfaction... «That is the question» De toute manière, on ne peut supprimer le doute, sinon l’apprivoiser. Donc, il faut continuer.
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V
Ceux qui créent, en arrivent toujours à cette étape. Elle est pénible mais nécessaire j'imagine. Se sont un peu comme des paliers qu'on arpente, on préfère grimper ou descendre, ça donne plus de vertige !<br /> Comme je vis aux côtés d'un créateur (dessin et texte), un jour qu'il venait de lire son manuscrit signé avec l'éditeur mais qu'il devait retravailler et qu'il m'a dit (enfin !) ; "Sais-tu, je viens de le relire et je le trouve pas mal bon". Je lui ai fait préciser pourquoi, par écrit, sur mon grand tableau blanc dans mon bureau et lui ai fait signé pour relecture les jours de doute (beaucoup, beaucoup plus nombreux !)
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S
ll faut douter, sinon, on se satisfait de l'inachevé. Et il faut aussi se rappeler les avis positifs que l'on a reçus pour se dire qu'il faut continuer. Bon courage.
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Soleil d'encrier: réflexions littéraires diverses de Julie Gravel-Richard
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