Mon texte révisé
Éric m'a fait parvenir jeudi dernier la copie révisée et annotée de mon texte.
Il m'a mentionné que la réviseure avait surtout retravaillé la mise en forme du texte. Elle a, notamment, dû retoucher tous mes dialogues car je n'avais pas toujours bien suivi les règles de l'art en insérant des tirets. Même si elle lui a dit qu'elle m'aurait donné une "bonne note", elle a quand même trouvé quelques erreurs d'inattention et des tournures fautives pour lesquelles elle a mis des commentaires, des suggestions.
Quand je disais lors de mon dernier billet que les réviseurs sont des "pros" de la langue, je voulais justement dire qu'ils sont capables de déceler les anglicismes déguisés, les mots mal utilisés, etc.
Voici des exemples tirés de mon texte:
Le terme "clair-obscur" ne peut qu'être substantif. Je l'avais utilisé comme adjectif: la chambre claire-obscure... Il faut donc que je trouve une autre tournure.
J'avais utilisé l'expression "système de son", comme on l'entend généralement au Québec. Mais il s'agit d'un anglicisme. Le vrai terme est chaîne stéréo.
J'avais écrit: "En lui pulse le désir" mais ici encore, c'était un calque de l'anglais. C'est à retravailler.
Quand on "repousse quelque chose" dans le sens de remettre à plus tard, l'emploi est critiqué. On me suggère donc le verbe "reporter".
Il faut écrire "évier" (et non lavabo).
Et je ne peux dire "l'air bourdonne des chuchotements" car bourdonner est intransitif.
C'est donc ce type d'erreurs qui ont été trouvées.
J'ai fait une lecture rapide du texte. C'est du bon travail. Les commentaires sont pertinents. La seule chose que j'ai refusée, c'est une virgule. (Eh oui. Une virgule que je refuse. Et j'insiste!)
Sinon, la réviseure était une lectrice de plus à donner son avis. Je ne sais pas si elle a aimé le roman, mais Éric m'a dit qu'elle a été émue à plusieurs endroits et qu'elle en a eu les larmes aux yeux.
Je rencontre Éric demain pour discuter de tout cela en lunchant.
Ça avance, ça avance!