La voix du maître
Un rappel dans ma boîte de courriel : plus qu’une semaine pour s’inscrire au programme de mentorat offert par Première ovation en arts littéraires. J’avais vu passer l’offre il y a quelque temps, déjà, sans y accorder trop d’attention. Bof… La formule ne m’apparaissait pas correspondre à mes besoins actuels. Et puis hier, relisant le message intitulé « Mentorat : dernière semaine », je me suis mise à y réfléchir.
Pourquoi pas, après tout? Être conseillée, guidée. Pouvoir discuter de mes textes avec quelqu’un. Avoir un avis d’expert. Mais surtout, ne serait-ce pas la façon de me pousser à avancer, de garder un rythme soutenu? Le projet doit tenir en quatre mois. Puis-je venir à bout de mon prochain roman en si peu de temps?
Alors je suis allée lire les informations concernant le programme, consulter la liste des mentors potentiels dans la catégorie roman. Tiens! Qui est là? Éric Simard, mon directeur littéraire (et mentor-par-la-bande!) Mais voilà : un hic. L’âge maximal pour être admissible est de 35 ans… Ah! Oui. Cette étrange catégorie qu’est la « relève » littéraire… dont je ne fais déjà plus partie.
La question s’est donc réglée d’elle-même. Pas la peine de piocher sur un dossier à la hâte, monter un projet à l’arrachée à travers mille occupations quotidiennes. Je peux oublier ça.
D’accord, l’idée d’être encadrée m’avait soudainement séduite. Faudra maintenant n'écouter que ma voix intérieure.
Pour ceux qui seraient intéressés-et admissibles-, les informations sont disponibles ici. Le projet doit être déposé au plus tard le 1er mars 2010.