Natalie Jean: Je jette mes ongles par la fenêtre
Le titre, Je jette mes ongles par la fenêtre, m’avait laissée dubitative. On me l’a gentiment expliqué : en plus de référer à la dernière phrase d’un des nouvelles du recueil, Détails, il s’agit d’une allusion à la liberté que retrouve un personnage après une relation étouffante.
Ce sentiment de liberté transparaît partout au fil des pages de ce délicieux recueil de nouvelles qui se révèle une excellente lecture estivale. Sentiment de liberté, oui. Mais plus. Profondeur. Amitié, amour, sensualité. Le tout, ancré dans les décors de la ville de Québec, est porté par une écriture riche et musicale et parfois très poétique. De belles images, au fil des phrases. Des clins d’œil, des sourires :
« (…) tapage de vie qui monte de la
ruelle, ça rigole, ça rit fort, ça crie, ça barbouille de couleurs le son gris. »
(Contraste, p. 31) « L’eau
rencontre le feu et la mer se met à bouillir, le monde redevient un tout et
nous sommes en plein centre. » (Fruit mûr, p. 47)
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