Dans Le Devoir

Éric m'avait avertie jeudi que Le Devoir avait demandé la version jpg de la couverture d'Enthéos... et m'avait préparée psychologiquement à voir paraître une critique du roman ce samedi.

C'est chose faite...

Et je vous avertis ici: NE LISEZ PAS CET ARTICLE SI VOUS N'AVEZ PAS LU LE ROMAN!!!

Tout y est dit.

Tout ce qui faisait partie de "l'intrigue" ou, du moins, ce que je voyais comme une "intrigue"...

En dehors de cela, peu de choses sont dites sur le roman. Il s'agit surtout d'un résumé de l'histoire. La critique arrive à la fin, rapidement: le seul reproche "quelques motifs et mécanismes y semblent plutôt prévisibles". Christian Desmeules termine ainsi: "il s'agit d'un premier essai réussi où flotte un léger supplément d'âme. Ce qui n'est pas rien."

Quant à moi, même si je suis déçue de voir toute l'histoire étalée comme de la confiture sur du pain, sans ménagement... je me réjouis d'avoir eu droit à une critique dans Le Devoir. "Ce qui n'est pas rien!"

Christian Desmeules, "Enthéos, La petite apocalypse". Le Devoir, le 30-31 août 2008, p.F-3

Comments

[Lolo]

Même son de cloche de mon côté: j'étais contente d'avoir une critique dans le Devoir, mais franchement, il s'agissait aussi d'un long résumé de mon livre qui vend le punch, même si ce n'est pas trop grave, dans mon cas. J'ai quand même sourcillé en lisant le titre de l'article!!!!! Christian Desmeules n'est pas, à mon avis, un très bon critique littéraire. Pourquoi perdre son temps et son énergie à résumer le livre pendant 5 paragraphes pour ensuite faire une analyse de 3 lignes et quart? Il aurait pu se pencher sur les symboles, l'écriture, les personnages... enfin, n'est pas critique littéraire qui veut! Moi aussi j'étais déçue parce que, bonnes ou mauvaises, les critiques peuvent vraiment nous servir, nous encourager ou nous faire réfléchir - il faut quand même prendre soin de ne pas "perdre le Nord" de notre projet littéraire à cause d'elles, ce qui peut être délicat, surtout quand on commence à publier et qu'on est un peu hésitant, qu'on doute, qu'on balbutie... Enfin, je me sens accompagnée par ton histoire, merci de ton témoignage!

[Carine]

Je ne lirai la critique pas ... enfin pas encore ...

[Maphto]

Félicitation pour ces critiques positives. Mais il ne faut pas prendre trop au sérieux les critiques négatives, si jamais tu en reçois. :)

[Venise]

Je suis toujours sidérée de voir que des critiques professionnels vendent l'intrigue. Nous ne sommes pas des journalistes et à La Recrue chacun de nous déploient beaucoup de savoir-faire pour ne pas la dévoiler, pour ce minimum de respect que l'on doit à l'auteur et aux lecteurs. C'est désolant et j'aimerais donc qu'ils le sachent que c'est désolant. Un moment donné à la Radio de Radio-Canada, Michel Vézina en a tant dévoilé sur un roman que je croyais rêver. J'ai écrit un courriel pour faire part de mon insatisfaction et de ma surprise aussi. Qu'est-ce que ça donne ? Aucune idée mais je me suis exprimée.
Une chose que l'on peut se dire est que c'est plus facile de résumer une oeuvre que de la commenter avec des nuances et un jugement étayé d'arguments.

Cela n'enlève rien au fait que tu as eu une bonne critique dans le Devoir et je me joins au leitmotiv : Ce n'est pas rien !

[Gilles D]

Je suis d'accord avec toi, ça fait plutôt «semaine» que de dévoiler ainsi toute l'intrigue. Surtout qu'en ce qui me concerne, je trouve que l'un des aspects bien réussis de ton roman, c'est justement que le lecteur ne découvre que de façon très dosée et graduelle qui sont ces personnages que tu ne nous dévoiles que petit à petit. Tu as le sens du «suspense»...

Mais une bonne critique, ça doit quand même faire du bien. Et ceux qui liront Enthéos à la suite de cet article pourront quand même y trouver du plaisir et matière à réflexion. Je crois qu'il va falloir te faire à l'idée que tu as beaucoup de talent... :)