Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Soleil d'encrier: réflexions littéraires diverses de Julie Gravel-Richard
Soleil d'encrier: réflexions littéraires diverses de Julie Gravel-Richard
Derniers commentaires
25 mai 2007

La protection des droits d'auteurs

Pointe_plumeQuand on se met à écrire sérieusement, on développe quelquefois une peur, parfois fondée, de se faire « piquer » ses idées.

Il existe une façon fort simple de protéger ses droits d’auteurs qui est même recommandée par l’UNEQ : il suffit de mettre une copie du manuscrit dans une enveloppe scellée qu’on s’envoie à soi-même par courrier enregistré. On prendra soin de conserver le reçu remis par le bureau de poste. Ensuite, après réception du colis, on le place en lieu sûr (évidemment, on n’ouvre pas l’enveloppe!). Si, un jour, on avait à prouver nos droits sur une œuvre, on n’aurait qu’à ouvrir l’enveloppe en cour devant un juge.

Il y a beaucoup d’histoires qui circulent sur le plagiat. La plus récente à avoir défrayé la manchette au Québec est celle de la jeune « auteure » de 12 ans, Marie-Pier Côté, qui a publié un roman jeunesse aux éditions Les intouchables. Eh bien, il s’est avéré que la jeune fille avait copié entièrement l’œuvre d’un auteur sur Internet. C’est l’auteur véritable, Frédéric Jeorge, qui, mis au courant qu’une histoire ressemblant étrangement à la sienne sortait en librairie, a averti l’éditeur et a prouvé qu’il en était bel et bien l’auteur. La jeune fille a avoué son méfait, et ses parents sont maintenant poursuivis pour dommages et intérêts par la maison d’édition qui s’engage par ailleurs à verser tous les droits du livre Laura l’immortelle à son véritable auteur.

Il faut dire que l’éditeur des Intouchables a avoué ne pas avoir lu le manuscrit en question. Pourtant, la maison d’édition se vantait d’avoir mis la main sur un prodige de la littérature! Un Mozart des lettres! Il me semble que, moi, j’aurais eu des soupçons…

Évidemment, on peut penser que la maison d’édition est co-responsable de cette erreur. Toutefois, dans un contrat liant un auteur à un éditeur, l’auteur « garantit que son œuvre est originale, inédite » (Voir par exemple le contrat-type d’édition proposé par l’UNEQ : chapitre 2, garanties).

En ce qui me concerne, mes manuscrits sont protégés selon la méthode dont je vous ai parlée. Cependant, par « pudeur » ou par peur d’être plagiée, je ne divulguerai ici que très partiellement les idées sur lesquelles je travaille.

Publicité
Commentaires
Soleil d'encrier: réflexions littéraires diverses de Julie Gravel-Richard
Publicité
Archives
Publicité